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| Sujet: Le fantôme de Lucie Sam 7 Juin - 5:57 | |
| - Merin a écrit:
- On raconte que le château de Veauce, dans l'Allier, serait hanté par le fantôme de Lucie, morte assassinée au XVIe siècle. Jeune fille de l'aristocratie, sans fortune, Lucie entra au service de Jacqueline de Lafayette en 1560, en tant que dame de compagnie. Très belle, elle fut remarquée par le maître du château. Le seigneur se montrait très prévenant à son égard. Trop au regard de son épouse, laquelle saisit la première occasion pour s'en débarasser. Elle se mit à l'épier, la fit suivre partout, et finit par acquérir la douloureuse certitude qu'elle était trompée. L'idée qu'elle n'occupait plus que le second rang dans le coeur de son époux fit naître en elle un sentiment de rage. D'horribles pensées traversèrent l'esprit de Jacqueline. Elle eut d'abord une irrésistible envie de pleurer, lutta vainement contre sa douleur grandissante, puis, dans un suprême effort, s'endormit sur son lit.
A son réveil, son premier souci fut de s'assurer que son mari n'était plus digne de son amour. Achetant à prix d'or un de ses valets, elle apprit bientôt que, certains soirs, aveuglé par la passion, "l'homme de sa vie" ne craignait pas d'aller trouver la jeune Lucie dans l'une des pièces du château. A force de lire Machiavel et Boccace, très à la mode alors, l'ingrat avait fini par devenir le représentant de cette étrange époque où, malgré les prédications de l'Eglise, les seigneurs de haut lignage sombraient dans les joies graveleuses de la vie libertine et facile.
Le seigneur était irresistiblement attiré par Lucie. Elle incarnait à ses yeux le type idéal de la beauté féminine. Elle se présentait à lui, inondée de cheveux, dorée de lumière, dardant la fascinante magie de ses grands yeux verts et lui jetant au coeur toutes les extases de l'amour. Elle lui semblait une figure du Titien, animée par le souffle du démon. L'Italie avec ses baisers qui brûlent, l'Orient avec ses parfums qui alangissent, ne lui paraissaient pas avoir pu enfanter voluptés plus grandes que celles qui lui emplissaient l'âme lorsqu'il la voyait étaler les luxurieuses séductions que Venise enseignait à ses femmes. Il y avait sur ses lèvres et dans son regard un mélange singulier de soumission et d'emportement, de tendresse infinie et de passion ardente.
Un soir, profitant que son mari était absent pour plusieurs jours, elle se dirigea dans la chambre de sa rivale. Lucie, fatiguée, dormait dans un profond sommeil. Jacqueline, qui s'était déchaussée pour ne pas faire de bruit, s'approcha doucement du lit. En la voyant dormir comme une enfant, un sentiment de haine et une douloureuse sympathie s'emparèrent à la fois de la châtelaine. Elle crut qu'elle allait s'évanouir, mais la soif de vengeance eut le dernier mot. Elle retrouva suffisament de force pour étouffer Lucie avec un coussin. Celle-ci n'eut pas le temps de réaliser ce qui lui arrivait. Elle se débattit quelques instants et laissa finalement tomber ses bras en croix. Jacqueline appuyait de toute ses forces le coussin sur le visage de sa victime. Le crime accompli, elle fixa longuement la morte avec satisfaction. Elle se pencha davantage pour s'assurer que le coeur de la malheureuse avait bien cessé de battre, puis elle quitta la pièce. Le corps fut transporté par l'un des valets dans l'une des oubliettes du château.
Depuis, le fantôme de Lucie reviendrait hanter les lieux de son malheur. Fait assez rare, une équipe de France Inter a enquêté et obtenu des enregistrements troublants, dans la nuit du 8 au 9 Août 1984. L'équipe, venue avec un important matériel, installa une douzaine de micros sur le parcours supposé du fantôme, à savoir de la salle des pendus à la salle des Gardes, le tout relié à une pièce de l'aile Renaissance, transformée alors en régie. Tout une partie du château se trouvait ainsi sur écoute, si bien que personne ne pouvait le traverser sans être détectée. La télévision, avec TF1, était également présente. Après quatre nuits infructueuses, quelque chose se passa enfin. A 0 h 04, précisément, le groupe se trouvant dans la salle des pendus, aperçoit une lumière dans les ténèbres : un point lumineux qui disparaît pour reparaître un mètre plus loin. Le phénomène perdure durant vingt-cinq minutes. A trois reprises, la tache lumineuse va prendre taille humaine, devenant une silhouette laiteuse et imprécise, qui avance, s'arrête, recule, disparaît. Une lumière étrange, autonome, qui n'éclaire rien autour d'elle.
Le groupe, partagé entre la surprise et l'incrédulité, prend photo sur photo. Curieusement, sur la trentaine de clichés pris, quatre seulement présentent le phénomène : on y voit nettement une forme lumineuse, quelque peu brumeuse. L'apparition se volatilise dès que Jean-Michel Cauquy, un des techniciens de France Inter, arrive avec un briquet allumé, pour se repérer dans le noir.
Le journaliste Jean-Yves Casgua rapporte : "Au premier temps fort de l'apparition, alors que personne n'entend aucun bruit, Jean-Michel Cauguy reçoit dans son casque une fréquence insupportable que nous avons pu enregistrer : le son en question, très impressionnant, évoque un cri inhumain avec une forte distorsion. Ni cri humain, ni bruit synthétique, elle a été prise par un micro situé au-dessus du phénomène, et l'analyse que nous avons fait effectuer par la maintenance de Radio France et les fabricants allemands des micros Shoep conclut à une cause inconnue à ce jour".
Peu de temps après, une équipe de télévision de TF1 revint sur les lieux, et assista à des phénomènes étranges. La journaliste Béatrice Baumié se souvient : "D'abord, des objets, bien matériels, censés être en bas, et que l'on retrouvait en haut dans le château. Mais comment savoir si ce n'était pas une farce ? Ensuite, on tournait la nuit, et un assistant régisseur qui se promenait entendit comme un bruit de froissement de robe et sentit comme une main sur son épaule. Il fut pris de panique. Mais le plus impressionnant, c'était un soir où tout le monde était en bas, dans la cour du château. Il n'y avait absolument personne en haut, sur le chemin de ronde. L'équipe a vu passer uen lumière. Elle se déplaçait lentement et a traversé un mur où, normalement, on ne peut pas passer, donc la blague n'était pas possible. Au départ, nous avons tous cru qu'un membre de l'équipe était en haut, mais après vérification, on s'est aperçu que tout le monde était en bas."
Lucie, voici un petit bisous pour toi !!!!!!!!! :94: | |
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| Sujet: Re: Le fantôme de Lucie Sam 7 Juin - 5:58 | |
| - becscrochus a écrit:
- Je n'avais jamais entendu parler de cette histoire , surement a cause que je suis du Québec et que cela ses passé de l'autre coté du continent ....
J'ai dévoré le texte tellement je le trouvais interessant .....
Merci merin de l'avoir partager avec nous ....
Becscrochus
:116: | |
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| Sujet: Re: Le fantôme de Lucie Sam 7 Juin - 5:58 | |
| - Merin a écrit:
- mercie et de rien becscrochus, et bienvenue à toi !!!!!!!!!!!!!! moi aussi ça me fait plaisir de la partager avec vous !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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| Sujet: Re: Le fantôme de Lucie Sam 7 Juin - 5:59 | |
| - Merin a écrit:
- Emerveillé, oui on peut dire, car c'était et c'est ça façon de se déplacer, et sa lumière dans la nuit.........
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| Sujet: Re: Le fantôme de Lucie | |
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