Description :
Matériaux divers : verre, cuir, bois, tissu. Croix reliquaire en bois (branche verticale 6 cm, branche horizontale 4 cm) contenant un fragment de la Sainte Croix, protégée par un disque de verre. Le revers de ce reliquaire porte l’inscription : Ste Croix. Le texte ci-joint accompagnait la trouvaille. La relique était destinée à être portée autour du cou dans une sorte de scapulaire.
Document écrit au bic bleu. :
Une photo de la Chapelle du Cénacle à Jérusalem illustre le coin supérieur gauche du document. A droite est imprimé le texte : Le jour de la Pentecôte les apôtres étaient tous réunis dans le même lieu. Et ils furent tous remplis d’Esprit Saint. (Actes 2.1-4)
En dessous, écrit au bic bleu, le témoignage suivant permet de tracer l’origine du fragment.
(Ste Croix)
L’abbaye de Villers-la-Ville était dépositaire d’un morceau de la Vraie Croix ramené vers 1100 par un Prince belge (de Gand ou de Bruges) qui lui en fit cadeau.
En 1789, les Moines durent fuir, et le Prieur emporta la relique.
Il fut recueilli par l’arrière grand père de mr. Jules Delforge, 72 rue Elise à Ixelles, chausseur de profession.
Ce dernier, profondément croyant, priait pour les gens (maladies, etc..)
A sa mort, le Prieur fit don de la relique à cette famille.
Un ami de feu mon époux en reçu un fragment de la main de mr. J. Delforge.
En 1958, le dit ami, sans aucun motif valable me remit la relique.
Ixelles, le 13 sept. 1978
Elisabeth Barré
Notes du Conservateur :
Bien que le Surnatéum possède d’autres fragments de la Vraie Croix, dont un sis au centre du crucifix reliquaire appartenant au matériel de Chasseur de vampires (Rhésus 1) ; il est peu fréquent de pouvoir tracer l’origine d’un fragment de manière aussi précise.
D’autres fragments de la Sainte Croix se trouvent éparpillés dans le monde, un fragment de cinq pouces de long repose dans un reliquaire à l’abbaye de Gellone dans le diocèse de Lodève, un fragment à Saint Sernin, un triptyque - reliquaire est exposé au MARAM (Musée d'art religieux et d'art mosan à Liège), il y en a un dans le village breton de la Vraie Croix, sans compter le morceau acheté par Saint Louis et gardé en la Sainte Chapelle, etc.
Rappelons que c’est Hélène, la mère de l’empereur Constantin, première femme de Constance, qui trouva « officiellement » les restes de la Vraie Croix à Jérusalem. Elle reçut le titre d'Augusta en 324. Elle mourut en 328 et fut sanctifiée.
Note obtenue par l’office du Tourisme de Villers-la-Ville :
LES CHEVALIERS DE LA CONFRERIE DE LA SAINTE CROIX sont les représentants d’une confrérie reconnue par le Pape en 1609. Cette dernière a été fondée dans le but d’escorter et de protéger la relique de la Sainte-Croix rapportée à Marbais lors des croisades de Jean T’Serclaes qui était, à l’époque, Seigneur de Marbais.
Une messe, célébrée à 4h, est suivie du cortège qui parcourt les campagnes sur 25 kilomètres. Le cortège est composé de la relique de la Sainte-Croix escortée par les archers, ainsi que les sapeurs-chevaliers de la Sainte-Croix. La procession s’arrête aux églises de Villers-la-Ville, Tilly, Marbisoux et Wagnelée pour revenir à Marbais aux alentours de midi.
Plus d'infos : http://www.surnateum.org/french/surnateum/collection/reliques.htm